Livre des Psaumes (Ps 1 à 7) – 19 au 21 février (semaine 4)

« Le Seigneur écoute quand je crie vers lui » (Ps 4,4)

Version imprimable (Ps 1-7)

COMMENT VIVRE LA LECTIO DIVINA QUOTIDIENNE

 

Commencer le temps quotidien de Lectio Divina par une prière à l’Esprit Saint. On peut prier par exemple une strophe du « Veni Creator » : « Esprit Saint, Fais-nous voir le visage du Très-Haut. Et révèle-nous celui du Fils; Et toi l’Esprit commun qui les rassemble; Viens en nos cœurs, qu’à jamais nous croyions en toi ».

 

Lire avec attention les textes proposés pour la journée. Les accueillir comme notre nourriture du jour, les prier en silence, ruminer cette Parole de Dieu. Peut-être noter sur un carnet une référence, un verset…

Conclure le temps de Lectio Divina par une acclamation de la Parole de Dieu reçue, par le Notre Père ou par une autre prière. Par exemple : « Réponds à notre prière, Dieu tout-puissant, et comme au jour de la Pentecôte, que le Christ, lumière de lumière, envoie sur nous l’Esprit de feu : qu’il éclaire nos cœurs, nous que tu as fait renaître et que tu confirmes dans ta grâce. Par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen »

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DIMANCHE 19 FÉVRIER 2023

                                                                     

 

 

Lecture suivie : Psaume 7 « affermis le juste, toi qui sondes les cœurs et les reins »

LUNDI 20 FÉVRIER

Lecture suivie : Psaume 7 « affermis le juste, toi qui sondes les cœurs et les reins » 

Texte de méditation : Livre du prophète Jérémie (Jr 20, 7 – 12) 

Tu m’as séduit, Seigneur, et je me suis laissé séduire; tu m’as maîtrisé, tu as été le plus fort. Je suis prétexte continuel à la moquerie, la fable de tout le monde. Chaque fois que j’ai à parler, je dois crier et proclamer: « Violence et dévastation! » La parole du Seigneur a été pour moi source d’opprobre et de moquerie tout le jour. Je me disais: Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son Nom; mais c’était en mon cœur comme un feu dévorant, enfermé dans mes os. Je m’épuisais à le contenir, mais je n’ai pas pu. J’entendais les calomnies de beaucoup: « Terreur de tous côtés! Dénoncez! Dénonçons-le! » Tous ceux qui étaient en paix avec moi guettaient ma chute: « Peut-être se laissera-t-il séduire? Nous serons plus forts que lui et tirerons vengeance de lui! » Mais le Seigneur est avec moi comme un héros puissant; mes adversaires vont trébucher, vaincus: les voilà tout confus de leur échec; honte éternelle, inoubliable. Le Seigneur Sabaot, qui scrutes le juste et vois les reins et le cœur, je verrai la vengeance que tu tireras d’eux, car c’est à toi que j’ai exposé ma cause. Chantez le Seigneur, louez le Seigneur, car il a délivré l’âme du malheureux de la main des malfaisants.

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MARDI 21 FÉVRIER

 

Lecture suivie : Psaume 7 « affermis le juste, toi qui sondes les cœurs et les reins »

Référence complémentaire : SAINT AUGUSTIN (Sur les Ps)

Ce psaume est le chant d’une âme parfaite et déjà digne de connaître le secret de Dieu. Toute guerre, toute hostilité contre les vices est surmontée, et l’âme parfaite n’ayant plus à combattre que la jalousie du démon, s’écrie : « Sauve-moi de tous ceux qui me persécutent, et délivre-moi, de peur que comme un lion, il ne ravisse mon âme (Ps 7,3) ». Car saint Pierre nous dit que « le démon notre ennemi, rôde autour de nous, comme un lion rugissant, cherchant quelqu’un à dévorer (1P 5,8) ». « J’attends un juste secours du Seigneur, qui sauve les hommes au cœur droit (Ps 7,11) ». La médecine a une double tâche, d’abord de guérir la maladie, ensuite de conserver la santé. C’est dans le premier but qu’un malade disait dans le psaume précédent: « Aie pitié de moi, Seigneur, parce que je suis faible (Ps 6,3) ». En vue du second but, nous trouvons dans le psaume qui nous occupe: « Si l’iniquité souille mes mains, que je tombe justement sous les efforts de mes ennemis (Ps 7,4-5) ». Dans le premier cas, le malade implore sa guérison, et dans le second, l’homme en santé demande à n’être point malade. L’un s’écrie donc: « Sauve-moi dans ta miséricorde (Ps 7,5) »; et l’autre: « Juge-moi, Seigneur, selon ma justice ». Le premier demande le remède qui le guérira, le second ce qui lui évitera la maladie. Dans l’un comme dans l’autre cas, c’est la miséricorde qui nous sauve. Si Dieu nous donne le remède qui guérit notre maladie, combien plus nous donnera-t-il le moyen de conserver la santé? Car si Jésus-Christ est mort pour nous quand nous étions pécheurs, maintenant que nous sommes justifiés, nous serons, à plus forte raison, délivrés par lui de la colère du Seigneur (Rm 5,8-9).